Nous proposons des conférences théâtralisée de Gérard Noiriel Directeur dEtude à l’Ehess. Il est acompagné d’une comédienne qui rend la proposition ludique gràce à des saynètes théâtrales, des personnages joués, des montages audiovisuels, des marionnettes qui permettent de rendre les propos du conférencier attractifs.
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On expliquera ensuite le sens que prennent aujourd’hui les mots qu’on emploie pour nommer ces réalités : race, racisme, racialisme, wokisme, etc. En insistant sur la distinction que les héritiers des Lumières ont établie pour ne pas confondre les préjugés raciaux et les discours ou les actes racistes. Ce sera l’occasion de rappeler que, dans la tradition humaniste républicaine, la lutte contre les discriminations ne se limite pas à des actions en justice, mais passe par un travail d’éducation civique pour combattre les préjugés. C’est dans cette perspective qu’une large place sera faite, dans cette conférence théâtralisée, à l’analyse critique des réseaux sociaux et du rôle qu’ils jouent aujourd’hui dans les formes nouvelles d’incitation à la haine.
Les analyses du socio-historien présent sur scène seront illustrées grâce à de petites scénettes jouées par Martine Derrier, des chansons et des extraits de reportages audio-visuels.
Chaque représentation sera suivie d’un débat avec le public. On l’invitera à poursuivre sa réflexion en consultant les informations et les ressources que nous avons rassemblées depuis plus de dix ans, sur notre site (www.daja.fr). Les archives utilisées pour notre grande exposition sur l’histoire du clown Chocolat (www.clown-chocolat.com) pourront fournir une riche illustration mémorielle des réflexions présentées dans notre spectacle.
Tout public à partir de 13 ans
Dates prévues en lycées, centres sociaux, médiathèques, MJC, espaces culturels, théâtres.
Question de « races »
Comment combattre les assignations identitaires
(Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel et Martine Derrier)
collaboration artistique Michel Quidu
Musique Hadrien Kollyris
soutenue par la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Anti-sémitisme et la Haine anti-LGBT).
La loi Pleven, qui a été adoptée le 1er juillet 1972, définit juridiquement le racisme comme une « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance, ou de leur non-appartenance, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».
Cette première grande loi contre le racisme a été adoptée à l’unanimité des parlementaires français. Mais cette unanimité n’existe plus aujourd’hui. Celles et ceux qui défendent les droits humains regrettent que trop de plaintes pour discriminations raciales soient classées sans suite. Mais des voix de plus en plus nombreuses réclament à l’inverse la suppression de cette loi – ou du moins sa réécriture – car selon eux, l’expression « provocation à la haine » permet au droit pénal de sanctionner « des faits plus ou moins inconsistants et indémontrables ».
Depuis quelques années, ces divergences ont été exacerbées par les polémiques sur le « wokisme», qui occupent une place de plus en plus grande sur les réseaux sociaux et dans les médias.
En se tenant à distance des jugements de valeur et des opinions politiques, cette conférence théâtralisée a pour but de fournir à nos publics (établissements scolaires, associations, grand public des théâtres, des médiathèques, etc.) des éléments de connaissance pour enrichir leur formation civique.
On commencera par un retour sur l’histoire des mots « race » et « racisme » depuis le XIXe sicèle, en évoquant les combats qu’ont menés les humanistes et qui ont abouti à l’adoption de la loi du 1er juillet 1972. La comparaison avec les Etats-Unis permettra de montrer ce qui a fait l’originalité de la France républicaine dans ce combat universel.
Le clown Chocolat fait sa rumba
Avec
Monika Lam
et
Hadrien Kollyris
Composition originale des musiciens
À partir de l’exposition
Sur les traces d’un artiste sans nom
Du collectif DAJA
Conception Martine Derrier
Et Gérard Noiriel
Concert audio visuel sur des musique jazz afro-cubaine.
On retrace ainsi la vie de Raphael (dit le clown Chocolat) issu de l’esclavage et n’ayant par conséquent pas de nom. Il a su cependant se faire une place en tant qu’artiste à Paris, Il a connu une grande notoriété avec et sans Foottit .
Le concert et l’exposition se complètent, et leur symbiose présente un autre aspect de la vie du personnage que celle du spectacle « Chocolat blues » ou encore du film «Chocolat ».
L’émotion qu’il suscite se conjugue avec la connaissance des musiques de son temps et leur influence sur aujourd’hui.
Spectacle Duree : 45 mn. possibilité d’animations à la suite du spectacle.
à partir de 11 ans
TOUJOURS EN TOURNEE
(Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel et Martine Derrier)
collaboration artistique Michel Quidu
Musique Hadrien Kollyris
soutenue par la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Anti-sémitisme et la Haine anti-LGBT).
Le nom propre est une dimension essentielle de l’identité des individus depuis les débuts de l’humanité. Il a toujours été un enjeu pour valoriser les uns et dévaloriser les autres. A partir du XIXe siècle, l’émergence des Etats nations a alimenté un discours xénophobe dénonçant celles et ceux qui avaient des noms « à coucher dehors » (c’est-à-dire des étrangers que les nationaux n’étaient pas prêts à accueillir chez eux).
Dates prévues en lycées, centres sociaux, médiathèques, MJC, espaces culturels, théâtres.
Cette conférence théâtralisée montre comment ce type de stigmatisation a évolué depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours; les différentes formes qu’elle a prise selon les pays et selon les communautés minoritaires montrées du doigt. Comment et pourquoi l’appartenance nationale est-elle devenue un élément majeur des identités collectives tout en affectant fortement l’identité personnelle des individus? Comment le droit, l’enseignement, le sport et la politique ont-ils contribué à la construction du « nous Français »? On s’appuie également sur l’histoire des patronymes et des « noms à coucher dehors » pour comprendre les ressorts intimes de la xénophobie, mais aussi de ses évolutions au cours du temps.
C’est une manière originale de s’interroger sur l’histoire de la construction des nations et de ses effets sur les individus.
Le propos est illustré par plusieurs sketches, lecture de documents, illustrations et petites séquences vidéo.
Il est suivi d’un débat avec le public qui permet d’approfondir les questions abordées pendant le spectacle.
Tout public à partir de 13 ans
Photos « Des noms à coucher dehors »



LA RHETORIQUE DE LA HAINE


TEASER PREMIÈRE VERSION DE LA CONFÉRENCE QUI A ÉVOLUÉ DEPUIS.
Cette conférence gesticulée et théâtralisée est construite autour d’un personnage fictif « Drumour » qui incarne les différentes postures qu’adoptent aujourd’hui les polémistes et les agitateurs qui diffusent des discours de haine sur les réseaux sociaux ou les chaînes d’information en continu. Le recours à la fiction permet de prendre du recul par rapport à l’actualité afin de focaliser l’attention du public sur les facteurs qui entrent en jeu dans la fabrication d’une croyance collective ; transformant ainsi une minorité en « problème » au détriment de toute argumentation rationnelle. Le spectacle est aussi une réflexion sur le métier d’historien et les problèmes auxquels il se heurte quand il veut combattre ces discours de haine en s’appuyant sur son savoir.
L’humour, la dérision, l’ironie sont mobilisés pour inciter le spectateur à réfléchir et à s’interroger sur lui-même.
Le spectacle est suivi d’un débat avec le public au cours duquel on insiste, d’une part, sur l’importance de la rhétorique (entendue comme « l’art de convaincre ») des discours qui alimentent encore aujourd’hui les haines racistes et antisémites et, d’autre part, sur la difficulté d’y répondre uniquement par des arguments rationnels.
Le spectacle alterne des jeux de rôle sous forme dialoguée, des lectures et projections de documents d’époque, des chansons populaires, reprises en choeur. Le public est invité à participer et à animer le débat qui occupe la seconde partie de la soirée.
TOUS NOS SPECTACLE SONT SOUTENUS PAR LA DELEGATION INTERMINISTERIEL CONTRE LE RACISME, L’ANTISEMITISME ET LA HAINE ANTI LGBT








NOS ANCETRES LES MIGRANTS (reprise uniquement si plus de 3 dates)

