Théâtre actuellement
Conférences théâtralisées avec Gérard Noiriel
Nous proposons des conférences théâtralisée de Gérard Noiriel Directeur dEtude à l’Ehess. Il est acompagné d’une comédienne qui rend la proposition ludique gràce à des saynètes théâtrales, des personnages joués, des montages audiovisuels, des marionnettes qui permettent de rendre les propos du conférencier attractifs.
Photos de Jean-Claude Romain Comment défendre sa dignité ?
Et cette année….
(Conférence théâtralisée de Gérard Noiriel et Martine Derrier)
collaboration artistique Michel Quidu
Musique Hadrien Kollyris
soutenue par la DILCRAH (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Anti-sémitisme et la Haine anti-LGBT).
Le nom propre est une dimension essentielle de l’identité des individus depuis les débuts de l’humanité. Il a toujours été un enjeu pour valoriser les uns et dévaloriser les autres. A partir du XIXe siècle, l’émergence des Etats nations a alimenté un discours xénophobe dénonçant celles et ceux qui avaient des noms « à coucher dehors » (c’est-à-dire des étrangers que les nationaux n’étaient pas prêts à accueillir chez eux).
Dates prévues en lycées, centres sociaux, médiathèques, MJC, espaces culturels, théâtres.
Cette conférence théâtralisée montre comment ce type de stigmatisation a évolué depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours; les différentes formes qu’elle a prise selon les pays et selon les communautés minoritaires montrées du doigt. Comment et pourquoi l’appartenance nationale est-elle devenue un élément majeur des identités collectives tout en affectant fortement l’identité personnelle des individus? Comment le droit, l’enseignement, le sport et la politique ont-ils contribué à la construction du « nous Français »? On s’appuie également sur l’histoire des patronymes et des « noms à coucher dehors » pour comprendre les ressorts intimes de la xénophobie, mais aussi de ses évolutions au cours du temps.
C’est une manière originale de s’interroger sur l’histoire de la construction des nations et de ses effets sur les individus.
Le propos est illustré par plusieurs sketches, lecture de documents, illustrations et petites séquences vidéo.
Il est suivi d’un débat avec le public qui permet d’approfondir les questions abordées pendant le spectacle.
Tout public à partir de 13 ans
Le clown Chocolat fait sa rumba
Avec
Monika Lam
et
Hadrien Kollyris
Composition originale des musiciens
À partir de l’exposition
Sur les traces d’un artiste sans nom
Du collectif DAJA
Conception Martine Derrier
Et Gérard Noiriel
Concert audio visuel sur des musique jazz afro-cubaine.
On retrace ainsi la vie de Raphael (dit le clown Chocolat) issu de l’esclavage et n’ayant par conséquent pas de nom. Il a su cependant se faire une place en tant qu’artiste à Paris, Il a connu une grande notoriété avec et sans Foottit .
Le concert et l’exposition se complètent, et leur symbiose présente un autre aspect de la vie du personnage que celle du spectacle « Chocolat blues » ou encore du film «Chocolat ».
L’émotion qu’il suscite se conjugue avec la connaissance des musiques de son temps et leur influence sur aujourd’hui.
Spectacle Duree : 45 mn. possibilité d’animations à la suite du spectacle.
à partir de 11 ans