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Daja une association d'éducation populaire qui traduit dans des langages accessibles à tous et culturels des connaissances en sciences sociales....... Daja une association d'éducation populaire qui traduit dans des langages accessibles à tous et culturels des connaissances en sciences sociales......Daja une association d'éducation populaire qui traduit dans des langages accessibles à tous et culturels des connaissances en sciences sociales......

 

B O N N E  A N N E E  2 0 2 5 ! ! !

-projet d'une nouvelle conférence théâtralisée 2025

La loi Pleven, qui a été adoptée le 1er juillet 1972, définit juridiquement le racisme comme une « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance, ou de leur non-appartenance, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

Cette première grande loi contre le racisme a été adoptée à l’unanimité des parlementaires français. Mais cette unanimité n’existe plus aujourd’hui. Celles et ceux qui défendent les droits humains regrettent que trop de plaintes pour discriminations raciales soient classées sans suite. Mais des voix de plus en plus nombreuses réclament à l’inverse la suppression de cette loi – ou du moins sa réécriture – car selon eux, l’expression « provocation à la haine » permet au droit pénal de sanctionner « des faits plus ou moins inconsistants et indémontrables ».

Depuis quelques années, ces divergences ont été exacerbées par les polémiques sur le « wokisme», qui occupent une place de plus en plus grande sur les réseaux sociaux et dans les médias.

 

Chaque représentation sera suivie d’un débat avec le public. On l’invitera à poursuivre sa réflexion en consultant les informations et les ressources que nous avons rassemblées depuis plus de dix ans, sur notre site (www.daja.fr). Les archives utilisées pour notre grande exposition sur l’histoire du clown Chocolat (www.clown-chocolat.com) pourront fournir une riche illustration mémorielle des réflexions présentées dans notre spectacle.

Tout public à partir de 13 ans

En se tenant à distance des jugements de valeur et des opinions politiques, cette conférence théâtralisée a pour but de fournir à nos publics (établissements scolaires, associations, grand public des théâtres, des médiathèques, etc.) des éléments de connaissance pour enrichir leur formation civique.

On commencera par un retour sur l’histoire des mots « race » et « racisme » depuis le XIXe sicèle, en évoquant les combats qu’ont menés les humanistes et qui ont abouti à l’adoption de la loi du 1er juillet 1972. La comparaison avec les Etats-Unis permettra de montrer ce qui a fait l’originalité de la France républicaine dans ce combat universel.

On expliquera ensuite le sens que prennent aujourd’hui les mots qu’on emploie pour nommer ces réalités : race, racisme, racialisme, wokisme, etc. En insistant sur la distinction que les héritiers des Lumières ont établie pour ne pas confondre les préjugés raciaux et les discours ou les actes racistes. Ce sera l’occasion de rappeler que, dans la tradition humaniste républicaine, la lutte contre les discriminations ne se limite pas à des actions en justice, mais passe par un travail d’éducation civique pour combattre les préjugés. C’est dans cette perspective qu’une large place sera faite, dans cette conférence théâtralisée, à l’analyse critique des réseaux sociaux et du rôle qu’ils jouent aujourd’hui dans les formes nouvelles d’incitation à la haine.

Dates prévues en lycées, centres sociaux, médiathèques, MJC, espaces culturels, théâtres.


Et aussi, la saison prochaine…

LE CLOWN CHOCOLAT FAIT SA RUMBA

(projection de l’exposition de Gérard Noiriel mise en musique par Monika Lam et Hadrien Kollyris)
avec
Monika Lam
&
Hadrien Kollyris

« Le clown Chocolat fait sa rumba » nous fait voyager aux sources de la musique afro-cubaine

L’exposition de Martine Derrier et Gérard Noiriel intitulée :
« On l’appelait Chocolat, sur les traces d’un artiste sans nom »
créée en 2016 et exposée à Paris à la Maison des Métallos
est convertie en montage audio-visuel accompagnée en live par des muqiques afro-cubaines.
On retrace ainsi la vie de Raphael (dit le clown Chocolat) issu de l’esclavage et n’ayant par conséquent pas de nom. Il a su cependant se faire une place en tant qu’artiste à Paris, connaître une grande notoriété avec et sans Foottit . En effet l’histoire n’a retenu de Chocolat que son duo avec Foottit alors qu’il s’est fait connaître avant de s’associer avec son compère avec qui il a noué une solide amitié.
L’exposition est également accompagnée d’une performance images-musique, avec la présence de deux musiciens sur scène, Monika Lorena Alfonso Mendoza au chant et percussions et Hadrien Kollyris à laguitare.
Le concert et l’exposition se completent, et leur symbiose présente un autre aspect de la vie du personnage que celle du spectacle « Chocolat blues » ou encore du film « Chocolat », celle de l’émotion qu’il suscite et la connaissance des musique de son temps et leur influence sur aujourd’hui.
Cette fusion se concentre sur l’aspect musical inspiré de la vie de Chocolat de son arrachement de l’ile de Cuba à sa notoriété et à sa fin dans le plus grand dénuement mais riche d’une vie pleine de succès et d’innovation. Le chant se concentre notamment sur la langue espagnole, yoruba et francaise et inclus les rythmes afro cubains melés au jazz.
Riche d’un parcours plein de succès et d’innovation. Le chant se concentre notamment sur la langue espagnole, yoruba et francaise et inclus les rythmes afro cubains melés au jazz.
Exposition video : Martine Derrier

- Réalisation d'une conférence théâtralisée avec les élèves de l'ISTS de Toulouse

La voix des invisible sur France Culture en podcast dès le moi de mai et en direct cet été

Parution du récit graphique : "Le syndrome de H" réalisé par Martine Derrier et Annick Elias "

Nous proposons au lecteur de découvrir le chemin semé d’embûches, emprunté par une mère et son fils atteint d’une maladie psychique.

Le projet a été élaboré à partir des dessins proposés par l’artiste, source vive de l’ouvrage. Leur lecture est une clé de compréhension de l’ensemble, en ce qu’ils traduisent de façon sensible le choc et les bouleversements induits par le surgissement de la maladie psychique dans une famille. Le travail textuel s’est articulé autour de cet acte primordial, pour élaborer un récit particulier.

Nous vous invitons à découvrir une histoire fictive empreinte de vérité, celle d’une mère et de son fils dont les vies ont été profondément affectées. Nous sommes partis d’un témoignage fort, en prenant suffisamment de distance avec la réalité pour qu’elle puisse être narrée.

Vous suivrez le jeune Hugo dans son parcours chaotique, qui va de l’adolescence à la trentaine. Pour autant nous savons que son combat ne sera jamais fini. Alors qu’il semble faire des progrès vers l’autonomie et qu’il trouve des formes de bonheur, il arrive encore que surgissent malgré lui des colères monstrueuses qui le dépassent ou encore de tragiques moments d’angoisse qu’il a du mal à maîtriser. Quel peut être son avenir ? L’histoire n’est ni linéaire ni circulaire, elle se construit par sursauts et par modulations, comme dans la vie.