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-projet d'une nouvelle conférence théâtralisée

 Des Noms à « coucher DEHORS ? »
Texte de Gérard Noiriel
Parties théâtrales Martine Derrier
Le nom propre est une dimension essentielle de l’identité des individus depuis les débuts de l’humanité. Il a toujours été un enjeu pour valoriser les uns et dévaloriser les autres. A partir du XIXe siècle, l’émergence des Etats nations a alimenté un discours xénophoble dénonçant celles et ceux qui avaient des noms « à coucher dehors » (c’est-à-dire des étrangers que les nationaux n’étaient pas près à accueillir chez eux).
Cette conférence théâtralisée montre comment ce type de stigmatisation a évolué depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours; les différentes formes qu’elle a prise selon les pays et selon les communautés minoritaires montrées du doigt. Comment et pourquoi l’appartenance nationale est-elle devenue un élément majeur des identités collectives tout en affectant fortement l’identité personnelle des individus? Comment le droit, l’enseignement, le sport et la politique ont-ils contribué à la construction du « nous Français »? On s’appuye également sur l’histoire des patronymes et des « noms à coucher dehors » pour comprendre les ressorts intimes de la xénophobie, mais aussi de ses évolutions au cours du temps.
C’est une manière originale  s’interroger sur l’histoire de la construction des nations et de ses effets sur les individus.
Le propos est illustré par plusieurs sketches, lecture de documents, illustrations et petites séquences vidéo.
Il est suivi d’un débat avec le public qui permet d’approfondir les questions abordées pendant le spectacle.

LE CLOWN CHOCOLAT FAIT SA RUMBA

(projection de l’exposition de Gérard Noiriel mise en musique par Monika Lam et Hadrien Kollyris)
avec
Monika Lam
&
Hadrien Kollyris

« Le clown Chocolat fait sa rumba » nous fait voyager aux sources de la musique afro-cubaine

L’exposition de Martine Derrier et Gérard Noiriel intitulée :
« On l’appelait Chocolat, sur les traces d’un artiste sans nom »
créée en 2016 et exposée à Paris à la Maison des Métallos
est convertie en montage audio-visuel accompagnée en live par des muqiques afro-cubaines.
On retrace ainsi la vie de Raphael (dit le clown Chocolat) issu de l’esclavage et n’ayant par conséquent pas de nom. Il a su cependant se faire une place en tant qu’artiste à Paris, connaître une grande notoriété avec et sans Foottit . En effet l’histoire n’a retenu de Chocolat que son duo avec Foottit alors qu’il s’est fait connaître avant de s’associer avec son compère avec qui il a noué une solide amitié.
L’exposition est également accompagnée d’une performance images-musique, avec la présence de deux musiciens sur scène, Monika Lorena Alfonso Mendoza au chant et percussions et Hadrien Kollyris à laguitare.
Le concert et l’exposition se completent, et leur symbiose présente un autre aspect de la vie du personnage que celle du spectacle « Chocolat blues » ou encore du film « Chocolat », celle de l’émotion qu’il suscite et la connaissance des musique de son temps et leur influence sur aujourd’hui.
Cette fusion se concentre sur l’aspect musical inspiré de la vie de Chocolat de son arrachement de l’ile de Cuba à sa notoriété et à sa fin dans le plus grand dénuement mais riche d’une vie pleine de succès et d’innovation. Le chant se concentre notamment sur la langue espagnole, yoruba et francaise et inclus les rythmes afro cubains melés au jazz.
Riche d’un parcours plein de succès et d’innovation. Le chant se concentre notamment sur la langue espagnole, yoruba et francaise et inclus les rythmes afro cubains melés au jazz.
Exposition video : Martine Derrier

- Reprise du seul en scène "Chocolat blues" avec Gora Diakhaté dans le cadre " Le temps des mémoires" de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage.

du 20 au 22 décembre 2023
au Centre Paris Anim’ Jacques Bravo, 14/18 rue de la Tour des dames 75019 PARIS
Inspiré du livre de Gérard Noiriel, Chocolat clown nègre (bayard 2012), Chocolat blues est à l’origine du film « Chocolat » avec Omar Sy et James Thierrée dans une réalisation de Roschdy Zem. Il rend hommage au premier artiste noir ayant connu la célébrité sur une scène française.
Jeune esclave cubain, vendu à un marchand espagnol, il arrive à Paris en 1886, comme domestique d’un clown anglais. Il devient la vedette d’une pantomime nautique au Nouveau cirque dès 1888, qu’il ne quittera plus pendant 20 ans. Mime, danseur, dompteur, il révolutionne l’art des clowns en inventant la comédie clownesque avec George Foottit. Tombé dans l’oubli, il meurt en 1917. A travers l’histoire de cet artiste affublé d’un surnom humiliant et qui n’a jamais eu d’état civil, ce spectacle aborde aussi la question des discriminations et du combat pour la dignité.
Par sa fougue et son talent, Gora Diakhaté rend ici un magnifique hommage à cet artiste injustement oublié, dans un spectacle qui conjugue habilement la mise en scène des archives, les inserts vidéo, l’art du conte, la danse et la pantomime. Nous avons choisi une forme privilégiant la gestuelle des esclaves afro-américains que le clown Chocolat a été le premier à présenter au public français et qui s’est transmise ensuite grâce au cake walk, au charleston, jusqu’au hip hop d’aujourd’hui.
La représentation sera suivie d’un débat avec l’auteur, sur l’histoire culturelle de l’esclavage.

-Edition de "Paradis en-rhumés" de Elisa Lerioni . Illustrations de Martine Derrier : disponible dès aujourd'hui

« Les Tropiques, tu verras, c’est le paradis ! » Vraiment ? En dépit des salades qu’ils se racontent, les personnage sont loin d’avoir trouvé la paix. Partir, revenir, se souvenir… ils sont aux prises avec les démons du passé. Le recueil propose des histoires singulières qui interrogent l’altérité dans cette terre unique qu’est l’île de La Réunion. Un voyage pimenté qui peut surprendre, un peu comme lorsqu’on déguste un vieux rhum.

15€     Vos commandes sont un soutien pour notre travail !

- Réalisation d'un film avec le lycée Louis Arago de Villeneuve-Saint-Georges

Projet à l’initiative du centre de documentation du lycée et les élèves de terminale à partir de la conférence théâtralisée : Comment défendre sa dignité ?